Pérégrinations en terres indienne, cambodgienne, laotienne, indonésienne ..

- Brice Kester 2011 -

13 avril 2011

Petit tour à Angkor


Comme prévu, Yean passe me prendre à 5:00. Nous nous rendons à Angkor Wat pour le levé du soleil. Le temps n'est pas de la partie. C'est assez nuageux ce matin. Qu'importe, le soleil est à peine levé, il a lui aussi droit à avoir la tête dans le brouillard si tôt le matin ! 5:30, après avoir acheté le billet pour 3 jours, nous arrivons à l'entrée principale d'Angkor Wat où les touristes sont déjà là et d'autres tuk-tuk déjà parqués. C'est désormais à pied que je traverse les larges douves et pénètre dans l'enceinte de plus de 4 km de long qui encercle le fameux temple. Au loin, sa silhouette apparait.

Une carte est disponible ici pour une meilleure compréhension : http://www.angkor360.com/wp-content/uploads/2007/12/angkor-map.jpg
Les autres touristes sont déjà posté en attendant que la lumière du soleil embrase le temple. Est-ce que ce sera pour aujourd'hui ? C'est pas gagné ! Qu'importe, je parcours les lieux et trouve un endroit moins fréquenté et plutôt sympa.
Deux bassins sacrés ont été dessiné devant le temple de part et d'autre de l'allée central qui y mène. Celui de gauche est plein d'eau et de touristes profitant du reflet parfais qu'il offre. Pour ma part, je préfère celui de droite pratiquement vide des mêmes éléments et bien plus sauvage. Un cheval est même parqué là.

























Après 3/4 d'heure à attendre, je me décide à faire une petite visite à l'intérieur du temple.
Un coup d'œil en arrière depuis la terrasse permet de se mettre à la place du temple et de voir tous ces regards qui sont portés sur luis chaque jour jusqu'à la montgolfière aérostatique posté dans l'alignement au loin.
Selon wikipedia, "Angkor Wat est le plus grand des temples du complexe monumental d'Angkor au Cambodge. Il fut construit par Suryavarman II au début du XIIe siècle en tant que temple de son état et capitale. Temple le mieux préservé d'Angkor, l'une des plus grandes villes médiévales, il est le seul à être resté un important centre religieux depuis sa fondation, premièrement hindou et dédié à Vishnou, puis bouddhiste. Le temple est le symbole du style classique de l'architecture khmère. Il est devenu le symbole du Cambodge, figurant sur son drapeau national, et il est le lieu touristique principal du pays."
La visite commence par les bas-reliefs qui recouvrent les murs sous arcades illustrant des scènes d'épopées indiennes ou de l'histoire d'Angkor.















J'entre ensuite successivement dans la 2ème et 1ère enceinte pour finalement y découvrir le temple proprement dit avec ses escaliers très exigeant. Peut-être permettaient-ils de repousser l'ennemi plus facilement ?













Je ressors de l'autre côté au Nord quand soudain, un rayon de soleil perce les nuages. Je m'empresse de rejoindre le point de départ pour immortaliser l'instant.
 



















Après un petit déjeuner (soupe de nouille au poulet), nous nous dirigeons vers le prochain temple touristique, le Bayon.

"Le Bayon est le temple central de l'ancienne ville d'Angkor Thom, capitale des souverains khmers au début du XIIIe siècle. Il est situé à l'intersection des routes Nord-Sud et Est-Ouest.
C'est le dernier des « temples-montagnes » du site d'Angkor, bâti par Jayavarman VII, restaurateur de la puissance du royaume khmer d'Angkor après l'invasion des Chams. Sa décoration est d'une exceptionnelle richesse, à l'apogée de l'art bouddhique mahāyāna, elle est comme corsetée dans un périmètre extrêmement réduit d'environ 150 m de côté pour l'enceinte extérieure. Ce fantastique monument avec ses tours à visages fut dédié par le souverain au Bouddha dont il diffusa la doctrine.
Sous le règne de Jayavarman VIII, vers 1350, le temple fut converti à l'hindouisme et les remaniements opérés ont ajouté à l'impression de confusion de son plan.
Le nom de Bayon dérive du pâli Vejayant (sanskrit Vaijayant) désignant le palais céleste du dieu Indra dont, selon la légende fixée par écrit en moyen-khmer, le Bayon est le reflet terrestre." Wikipédia

La déambulation dans ce temple n'est pas évidente et on se perd presque au milieu des tours à 4 visages, pour notre plus grand plaisir.




































Le prochain temple est l'un des plus connu, dû aux arbres qui ont créés son image à travers le monde. Son nom moins connu est Ta Prohm.

"Ta Prohm (Rājavihara) est un temple construit selon le style du Bayon à la fin du XIIe siècle. Son nom signifie "grand-père Brahma". Il a été construit par le Jayavarman VII comme monastère et université bouddhique Mahāyāna sous le nom Rājavihara (le monastère du roi).
Comme les autres temples khmers, il est inclus dans une enceinte de grande dimension (1 km sur 700 m) dont les portes (une à chaque point cardinal) sont ornées d'une tour aux quatre visages d'un style proche de celles d'Angkor Thom.
A l'intérieur de cette enceinte devaient se trouver de nombreux édifices monastiques dont seul subsiste aujourd'hui une gîte d'étape près de l'entrée Est de la deuxième enceinte. Celle-ci, entourée de douves d'environ 25 m de large, délimite l'espace carré d'environ 250 m de côté du temple proprement dit.
Jayavarman VII est le seul roi khmer à avoir édifié deux grands temples. Le premier des deux, Ta Prohm fut consacré en 1186 et dédié à la famille du roi : l'idole principale (Prajnāpāramitā, la personnification de la sagesse) a pris modèle sur sa mère, tandis que les deux temples satellites de la troisième enceinte étaient consacrés l'un à son guru (nord) et l'autre à son frère aîné (sud).

À la différence de la plupart des autres monuments d'Angkor, Ta Prohm a été laissé dans un état proche de sa re-découverte au début du XXe siècle. Il a été choisi à cet effet par l'École française d'Extrême-Orient comme "concession au goût général pour le pittoresque" (Glaize). Néanmoins beaucoup de travail a été nécessaire pour stabiliser les ruines et permettre à l'accès, afin de maintenir "cet état de négligence apparente" (Freeman et Jacques).
Une inscription sur le Ta Prohm indique que 12 640 personnes servaient dans ce seul temple. Elle rapporte aussi que plus de 66 000 fermiers produisaient plus de 2 500 tonnes de riz par an pour nourrir la multitude de prêtres, de danseuses et d'ouvriers du temple. Si l'on ajoute trois grands temples (le Preah Khan et les deux ensembles encore plus vastes d'Angkor Vat et du Bayon), on atteint vite 300 000 cultivateurs, soit à peu près la moitié de la population estimée du Grand Angkor." Wikipédia

Visité le premier jour alors que je n'ai plus de batterie, que je suis entouré de dizaines de touristes et qu'il commence à pleuvoir, la plupart des photos sont du deuxième jour à l'aube lorsque seuls quelques enfants habitent encore les lieux. C'est un moment un peu spécial où je me retrouve seul un peu comme à la découverte des lieux envahis par la nature.













































Mais que fais un dinosaure au milieu des sculptures religieuses du site ? Est-ce qu'un historien pourrait m'aider à élucider ce mystère ?



Si les arbres se sont fait leur place ici, les enfants aussi !














Comme je l'ai dit, plus de batterie pour illustrer la suite... Rendez-vous le lendemain pour le grand tour qui me mènera à plus de 30 km de Angkor Wat. Là-bas, un des plus beaux temples nous attends !

1 commentaires:

Roger Eléfant a dit…

Bonjour,

Etes-vous l'auteur de la photo du dinosaure du Temple d'Angkor ? Si oui, je voudrais vous demander l'autorisation de la reproduire dans mon futur livre : Les pierres d'ica contredisent Darwin", en mentionnant évidemment, soit votre nom Brice Kester, soit le nom de votre blog, à votre choix.

Voici mon mail:
roger.elefant@gmail.com

Merci à l'avance pour la réponse.
Cordialement.