Pérégrinations en terres indienne, cambodgienne, laotienne, indonésienne ..

- Brice Kester 2011 -

19 juin 2011

Installation à Ubud et introduction à la culture balinèse


C'est là que nous trouvons demeure pour la semaine à venir. Située sur les hauteurs d'Ubud à l'écart du centre, nous voilà, dans cette villa, enveloppés par une nature luxuriante et des rizières d'un vert éclatant. Ubud, poumon artistique de l'île est un bon endroit pour prendre du recul sur le Sud de l'île très urbanisé et touristique.



Pendant notre petit déjeuner maison sur le balcon on a le droit à un défilé de canard au milieu de rizières. Des blancs aux noirs, la collection automne-hiver revient à une tendance plus classique !











Nous prenons notre déjeuner dans un petit restaurant en compagnie des Heliconia rostrata et fleurs de nénuphars.

Heliconia rostrata






















Sur le chemin ce sont d'autres fleurs qui rythment notre promenade. Leurs noms m'échappent. N'hésitez pas à poster un commentaire si vous en connaissez une !

Glycine ?














Orthosiphon (ou "moustaches de chat")
Adiantum caudatum











La faune n'est pas en reste avec ses gros lézards et araignées de bonnes tailles !












Nous décidons d'aller faire un tour pour découvrir les environs à dos de scooter, une fleur à l'oreille pour faire local ! Elle est pas un peu grosse celle-là Erin ?





























Les locaux aussi font dans l'exubérance. Ces dizaines de poulets vivants ne font pas les fiers ciselés à l'arrière du deux roues.













Nous arrivons au fameux endroit au bord de la route où il est facile d'admirer les impressionnantes rizières à flancs de falaise, Batubulan. Mais comme tout endroit touristique nous sommes vites entourés de femmes et d'enfants qui tentent de gagner leur vie en vendant sarongs et cartes postales.


















Ils sont des dizaines à se donner en concurrence pour tirer un ou deux sous à l'un, à l'autre. Nous préférons explorer les environs et trouver des endroits plus calmes.








Ici, nous pensons tomber sur un temple public alors qu'il s'agit d'un privé dans l'enceinte non délimité d'une maison. On nous laisse gentillement faire un petit tour que nous coupons rapidement soucieux de préserver l'intimité des propriétaires.




Pourquoi ne pas tenter de rejoindre l'autre côté de la vallée ?













Nous nous retrouvons dans un village où chaque propriété possède son temple. Nous trouvons un passage, à l'entrée du village qui mène aux rizières. Nous voilà seuls à admirer cette nature incroyable.





























Ce bouquet de petites fleurs oranges prêtes à fleurir offrent leurs couleurs vivent au milieu de cette verdure omniprésente.













De l'autre côté de la route un escalier décoré de feuilles travaillées nous invitent à monter.
Il s'agit d'un temple. Demain et pour trois jours a lieu une successions de cérémonies.







Les femmes sont en pleine préparations des décorations florales. Voilà plus d'un mois que tout le monde donne un coup de main pour que la fête soit parfaite !






Ces confectionneuses or paire proposent à Erin de tresser une feuille, une des quelques étapes que ces femmes se partagent.















Nous avons tout d'abord la spécialiste de la découpe. Son coup de main est impressionnant. C'est avec la plus grande décontraction qu'elle répète les mêmes gestes au dixième de millimètre près !















Après le tressage qui occupe 2-3 femmes (dont Erin), une dernière les assemblent pour en faire une sorte de lanterne. Il en faut des dizaines comme celle-ci !















Nous les laissons travailler et promettons de revenir le lendemain pour les cérémonies. Sur le chemin du retour nous passons à côté d'un autre temple en fête. Il s'est bâtit autour d'un arbre immense vraisemblablement sacré.







Au centre d'Ubud, c'est un escalier étroit qui nous invite à sortir du chaos sonore de l'artère principale pour aller s'installer dans un nid de verdure pour le dîner.





Le lendemain nous sommes de retour pour assister aux cérémonies.

Un orchestre de Gamelons au complet joue des airs répétitifs et envoutant.





Tout le monde a revêtit les habits traditionnels de fête. Hommes et femmes portent le sarong, pièce de tissu qui se porte autour de la taille comme une jupe, accompagné d'une ceinture. Sans cela, l'accès au temple est interdit.

Les hommes se couvrent aussi d'un turban et se parent d'un tee-shirt ou d'une chemise, tandis que les femmes soignent d'avantage leur haut.


Alors que les adultes s’affairent aux prières et autres rituels, les enfants s'amusent.














































Après une cérémonie rythmé par les prières d'une prêtre les femmes ressortent du temple avec le plein d'offrandes. Elles s'en vont et prennent la direction du village.


















Nous décidons de rester. Arrive le tour des hommes et jeunes hommes habillés de blanc et de rose. Dans un coin du temple, deux personnes sont charger de donner le rythme en frappant chacun son tour des troncs d'arbres évidés suspendus.















La cour se retrouve vide avec un petit garçon oublié et les instruments du Gamelon délaissés.


























Cette nouvelle prière se termine et c'est un nouveau groupe de femmes qui repart.




























Sans plus d'explications, nous reprenons la route. Une entrée très décorée m’interpelle sur le bord de la route pensant que c'est un magasin. Nous décidons de nous y arrêter.


Là c'est une jeune femme, Cariani de son prénom, qui nous accueille dans un anglais parfait. Heureuse de pouvoir satisfaire notre curiosité et nous fait faire le tour de la propriété et nous prête une ceinture pour pouvoir entrer dans le temple. Elle nous explique que sa famille a commencé aujourd'hui aussi une cérémonie qui dure 3 jours. Le premier jour s'est achevé, mais elle nous invite à revenir demain pour partager avec tout le monde cette grande fête qui les réunit !


















En plus du temple familial qui représente le 1/4 de la surface de la propriété, il y a plusieurs petites maisons pour les membres de la famille qui n'ont pas encore la leur, une cuisine commune, un autel pour toute les cérémonies importantes et une petite maison devancée d'une entrée abritée pour recevoir les invités. Nous y mangeons un bout de gâteau accompagné d'un thé.















Heureux de cette rencontre opportune, nous passons maintenant au marché d'Ubud pour faire honneur à la famille pour le deux jours à venir. Nous achetons les accessoires indispensables de toute bonne cérémonie.















Les cérémonies se succèdent en ce moment sur l'île. Il faut dire que nous sommes en plein dans le mois des cérémonies. Elles ont lieues tous les 6 mois, celle-ci étant plus importante que l'autre de l'année et chacun les célèbrent au moment opportun selon les dates prescrites par le prêtre.
Drapeaux, vêtements, musique, offrandes, donnent toutes les couleurs à ces cortèges qui suspendent le temps de la vie quotidienne pendant quelques minutes.



















































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