Pérégrinations en terres indienne, cambodgienne, laotienne, indonésienne ..

- Brice Kester 2011 -

15 juin 2011

Un passage par Tulamben


Me voilà parti pour deux jours dans l'Est de Bali avec l'objectif de plongée à Tulamben où se trouve une épave de la seconde guerre mondiale visible de la surface.
Mais avant d'y arriver, je traverse une série de paysages hors du commun. Des champs de riz jouent de leur palette verte pour nous sublimer. Je croise d'ailleurs un hollandais, une indonésienne et une française qui eux aussi n'hésite pas à prendre 1/4 d'heure pour admirer ce paysage époustouflant.

D'un côté l'océan, de l'autre, un des volcans de l'île cadrent ces terres cultivées.














A y regarder de plus prêt, des dizaines de tee-shirt ou fichus de toutes les couleurs virevoltes au dessus des champs. Est-ce là un signe d'appartenance, des épouvantails locaux, ou la lessive qui sèche éparpillée sur tout le terrain ? En tout cas, ailleurs la sobriété règne.



























Fanny, l'indonésienne originaire d'une petite île dans le nord de l’Indonésie, travaillant à Jakarta, et Karen la Française, toutes deux en vacances pour quelques jours se destinent aussi à rejoindre Tulamben.
Nous faisons route ensemble et passons un village très décoré où flotte des guirlandes de feuilles ciselées, tressées, composées.

Fanny nous explique que Bali est différente du reste de l'Indonésie. Ici la population a reçu il y a longtemps et a su préserver sa culture traditionnelle hindouiste. L'hindouisme d'ici est bien loin de l'Inde où cette religion est roi. Les balinais l'ont adapté, l'ont enrichit à leur manière, avec leur art, et est devenue une forme à part entière, même si parfois, on retrouve certaines similitudes avec ses racines originelles.















Quelques kilomètres plus loin d'autres paysage de rizières au stade de préparation avant plantation est encaissé entre les collines. Ça reste un régal pour l’œil.



























Nous rejoignons les plages à Amed, un village qui s'étend le long de la mer où beaucoup de touristes trouvent le calme loin de Kuta et Denpasar (capitale de l'île).
Nous, nous y trouvons un groupe de gamins qui pêchent de tous petits poissons.









































Pendant ce temps les canards font leur petit tour...








Nous rejoignons ensuite Tulamben où nous louons palme, masque et tuba pour une exploration fantastique des fonds-marins. L'épave est impressionnante et les poissons sont nombreux mais je reste un peu déçu m'attendant à mieux que le Vietnam. Karen et Fanny qui vont ensuite nager dans les champs de coraux plus loin reviennent plus enthousiasmé. Sûr, je reviendrai.

Après une longue quête pour trouver un endroit pas trop cher, nous tombons sur cette grande chambre de trois (dont un double) que nous partageons pour la nuit.















Au petit matin, nous nous levons avant le soleil de 6:30 pour admirer au spectacle venu de l'Est. Nous sommes un peu en avance et nos yeux ont le temps de s'habituer. Les nuages sont invités à faire la première partie du spectacle. Ils se confondent avec l'île de Lombok et son fameux volcan Rinjani.































Et puis tout à coup l'horizon rougeoie, le soleil pointe le bout de son nez et tout le ciel s'embrase.

































































Fanny a sortit un livre de prières et trouve en ce début de journée toute la sagesse d'une nouvelle journée qui commence.
Moi c'est cette belle lumière rasante qui me donne l'inspiration de ces quelques clichés.



Nous rejoignons au bout d'une heure notre chambre pour se reposer encore un peu jusqu'au petit déjeuner face à l'océan calme et dégagé.















En fin de matinée nous prenons la route du retour vers le centre de l'île. Erin doit arriver dans la journée et je n'ai toujours pas plus d'informations sur l'arrivée de son vol.

Nous décidons de prendre la route côtière. Cette petite boucle d'une heure sur une route étroite et accidentée ne manque pas de nous charmer et nous arrêter à plusieurs reprises.












Les camaïeux de bleus sont à couper le souffle ...










Que dire de ces dizaines de catamarans indonésiens blancs sur ces plages de galets et sable noir.















De retour à Kuta, c'est en consultant mes mails que je me rends compte qu'Erin est déjà arrivée. Elle me laisse un numéro de téléphone. Un au revoir à mes deux compagnes d'un jour et je m'en vais retrouver Erin sur la plage pour un couché de soleil tout aussi incroyable que le levé du matin.












Mais qu'est-ce que ce rayon vertical derrière les nuages qui s'arrête au milieu de nul part ? Un au revoir jusqu'à demain ?

Bonne nuit.

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